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Tout au long de leur séjour, les jeunes ont circulé de Naplouse à Jérusalem, et se sont intéressé·es à plusieurs initiatives locales qui sont autant de formes d’expression, qu’elles concernent le patrimoine, le travail de la terre, l’art ou encore le droit des femmes. Le groupe enregistre, retranscrit, dessine ou photographie pour garder une trace de l’échange. Malgré tout, i·els constatent que le silence est omniprésent : si certain·es tentent de le conjurer de différentes manières artistiques ou militantes ; d’autres l’ont néanmoins intégré, ont fait corps avec. La pièce est le fruit de ce dialogue entre territoires – Bruxelles et la Palestine – et le résultat d'un constat : le silence peut être à la fois coupable ou allié, mais il est toujours complice.
Ce projet citoyen tente de créer des ponts et comprendre une violence qui nous dépasse – celle d’un apartheid – le silence qu’elle induit et les différentes façons de le conjurer. Devenir passeur·euses de récits en est une. Amâna est une pièce portée par des jeunes amateur·ices ; elle est l’aboutissement d’une démarche plus large et s’inscrit dans une collaboration au long cours entre les Ambassadeurs d’expression citoyenne, la compagnie Al Rowwad, basée en Cisjordanie et dirigée par le metteur en scène Abdel Fattah Abu Srour, et le Varia.
